CIE KONFISKE(E)

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LE PROJET

Carine Piazzi est comédienne de formation, elle joue avec Alexandra Badea, Yves-Noel Genod, Laurence Février, Eugen Jebeleanu et Dieudonné Niangouna. Elle accompagne aussi en tant qu’assistante à la mise en scène Philippe Arlaud sur des opéras et le chorégraphe DeLaVallet Bidiefono.

Elle crée la Cie KonfisKé(e) en 2014 avec le fervent désir de porter sur les plateaux de théâtre des textes inédits d'auteurs contemporains.

De sa double culture franco-italienne elle garde le désir puissant des écritures venues d’ailleurs, incarnées au plateau par des acteurs représentatifs d’une population métissée.

« Je cherche à faire un théâtre qui part du plateau avec l’acteur au centre et où le travail d’équipe et l’échange entre les différents corps de métiers est à la base même du processus.

A partir de la pièce et de ses thématiques, je propose aux acteurs des canevas d’improvisation, une base qui devient notre socle commun et qui s’enrichit au fur et à mesure des jeux, des trouvailles, des découvertes et de nos différentes sensations. Nous construisons une sensibilité commune, une approche sensible du texte.

Très influencée par la danse contemporaine et les arts plastiques je recherche un état de corps où le rêve et l’imaginaire, le pragmatique et le sublime vont s’entrechoquer. Un travail sur le fantasme, les pulsions, un jeu organique, incarné qui met en valeur la fragilité de l’acteur et sa forte présence au plateau.

Je m’intéresse aux textes fragmentés, qui portent en eux différents types de narrations et de théâtralités. Qui ouvrent la possibilité d’une musicalité, d’un rapport à une parole multiple, chorale, redistribuée.

Avec toujours cet intérêt pour des textes qui rendent sensible cette perte de repères qui m’intéresse au théâtre, je travaille à rendre visible la folie de ce monde, à travers un corps et ce qu'il a à nous dire, à travers un espace scénique qui soit le signe fragile de cette instabilité entre notre espace réel et notre intime, un espace où la parole et le dire sont au centre mais où des mondes plus troubles et plus poreux viennent nous rendre visite. »

C. Piazzi

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